Dans le cadre du projet Conservation de la biodiversité et gestion durable des ressources naturelles pour le développement communautaire intégré dans les parcs nationaux de Madagascar (BIOCOM), financé par la KOICA, et dans la logique de sa mission de conservation des Patrimoines mondiaux, l’UNESCO et ses partenaires se sont donnés l’ambition de restaurer et conserver la biodiversité des « forêts humides de l’Atsinanana », et de mettre en valeur de nouvelles aires protégées. Pour la partie concernant les nouvelles aires protégées, le projet BIOCOM ciblera particulièrement l’Ambohitr’Antsingy Montagne des Français à Antsiranana. L’Ambohitr’Antsingy Montagne des Français est un site qui abrite une grande partie de la biodiversité de la partie septentrionale de Madagascar. On citera entre autres le baobab Adansonia suarezensis, ou le lémurien Lepilemur septentrionalis. Cette forêt subit une forte pression face aux activités humaines comme la coupe illicite d’essences forestières ou le charbonnage illégal, entrainant une menace sur les ressources naturelles et la biodiversité. Le projet BIOCOM a été initié pour adresser de solutions face à ce problème, et faire en sorte d’apporter des changements pour le long-terme. Le Service d’Appui à la Gestion de l’Environnement (SAGE), en tant que gestionnaire de l’Aire Protégée reconnue par l’administration a été identifiée dans le document de projet BIOCOM en tant que partenaire de mise en œuvre. C’est une association à but non lucratif dont la mission est d’intégrer la dimension environnementale dans le processus de développement et de la lutte contre la pauvreté. Les actions de conservation que SAGE s’aligne avec les 3 résultats du projet BIOCOM :
R1 : Réduction de la déforestation et une augmentation de la superficie des forêts écologiquement intactes et les premières phases de restauration des habitats dégradés. Les aires protégées sont bien surveillées, la conservation à long terme est assurée et la recherche progresse selon les besoins
R2 : Diminution des pressions sur l’aire protégée en soutenant les moyens de subsistance des communautés locales et en augmentant leurs revenus
R3 : Participation accrue des jeunes et des femmes à la gouvernance des ressources naturelles grâce à des activités de sensibilisation, de formation et de renforcement des capacités
Principaux indicateurs : 40 000 jeunes plants à produire chaque année pendant 3 ans / 14 patrouilleurs équipés / 3 activités génératrices à promouvoir (aviculture, apiculture et élevage d’ovins) / plus de 70 jeunes formés et certifiés dans 7 métiers : guide touristique, vannerie, travail de corne, broderie, ouvrage métallique, maçon et cuisine communautaire